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Toux persistante, fatigue chronique, fièvre ou douleur thoracique. Les symptômes ne trompent pas. La tuberculose peut s’attraper de différentes façons. « Soit par les gouttelettes de salive. Lorsque vous parlez avec un interlocuteur, il y a des gouttelettes de salive qui s’échangent. Et si la mycobactérie est dans la salive, on peut se la transmettre de l’un à l’autre. Et la deuxième particularité de cette mycobactérie, c’est qu’elle peut rester aussi dans les milieux ambiants pendant plusieurs heures », explique Frédéric Fiévet, chef du service pneumologie au CHC MontLégia.
La maladie touche en priorité les populations vulnérables, les sans-abri, les personnes immunodéprimées ou encore les populations migrantes. « Les hommes sont plus souvent touchés, mais ça c’est apparemment inhérent à la maladie. Et ce sont les jeunes de 15 à 24 ans. Mais c’est surtout parce que c’est la population migrante qui est la plus représentée d’une manière générale en Belgique », précise Vinciane Sizaire, directrice de l’asbl Fares, fonds des affections respiratoires.
Quel traitement ?
La tuberculose peut être latente, silencieuse et sans symptômes, mais peut aussi se réveiller en forme active et donc contagieuse. « La première étape, c’est de poser un diagnostic, donc de prélever un crachat, un prélèvement pour mettre en évidence cette mycobactérie. Et puis une fois qu’elle est mise en évidence, on peut mettre alors en route un traitement », indique le chef du service pneumologie.
À base d’antibiotiques puissants, ce traitement dure alors de neuf mois à un an. En Belgique, l’incidence de la tuberculose reste stable. 850 à 900 nouveaux cas sont détectés chaque année.