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Ce midi, les dirigeants des pays de l’OTAN entrent dans le vif du sujet. Actuellement réunis, ils vont définir quand et comment les États devront augmenter leur budget militaire.
Journée ô combien importante aujourd’hui à La Haye : les dirigeants de l’OTAN sont entrés en réunion afin de définir quand, et surtout comment, les États vont devoir augmenter leur budget militaire. Donald Trump, qui est apparu très décontracté hier soir lors du dîner organisé par le roi et la reine des Pays-Bas, est bien décidé à imposer sa vision durant ce sommet.
« (…) C’est donc dans de très bonnes conditions qu’il est arrivé ce matin à La Haye pour ce grand moment, à savoir cette grande réunion qui va valider ces fameux 5 % du PIB dédiés à la défense par les pays de l’Alliance atlantique », précise notre journaliste, présent à La Haye.
Et au milieu de tous les représentants, la Belgique s’est faite toute petite, comme l’explique notre journaliste : « De son côté, la Belgique s’est faite toute petite. Elle essaie de ne pas faire trop de vagues. Il faut dire que 2 % du PIB accordé à la défense, c’est loin des 5 % demandés par Donald Trump. Mais c’est déjà un effort important pour notre budget. La Belgique promet de faire mieux dans les prochaines années ».
À ce propos, le ministre de la Défense, Théo Francken, a ajouté : « La situation de nos forces armées est vraiment désastreuse. C’est bien qu’on va faire de plus. (…) C’était difficile avec les États-Unis les mois passés. J’espère avoir un nouveau début. Mais on a 2 %, on n’a pas 3,5 %. Alors il y a encore une trajectoire à faire. Mais c’est comme tout dans la vie, pas par pas (…) »
