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Le député libéral de Charleroi Denis Ducarme bénéficie désormais d'une surveillance renforcée, après avoir reçu de nouvelles menaces de mort en lien avec ses déclarations sur les Frères musulmans.
À Charleroi, les forces de l’ordre assureraient une présence régulière aux abords du domicile de Denis Ducarme, selon nos confrères de Sudinfo. Cette mesure de sécurité aurait été mise en place après que l’élu MR a été visé par des menaces de mort en ligne. Il a officiellement porté plainte cette semaine.
L’ancien ministre libéral dénonce une intensification des messages hostiles à son encontre, qu’il impute au climat toxique entretenu sur certaines plateformes numériques. Il critique également le discours de certaines formations de gauche, les accusant de contribuer à cette hostilité en assimilant des élus de son bord à des "extrémistes" et des "nazis".
Une prise de position controversée
Ces menaces interviennent alors que la question des Frères musulmans revient dans l’actualité, notamment après un rapport alarmant publié en France. Denis Ducarme a été l’un des premiers responsables politiques à exiger une réaction des autorités belges, plaidant pour l’interdiction du mouvement.
Il réclame en outre que le rapport belge de 2022, déjà critique à leur sujet, soit réévalué et intégré dans les décisions politiques actuelles. Face à ce qu’il considère comme une atteinte grave à l’ordre démocratique, Denis Ducarme relance une proposition de loi visant à dissoudre les structures jugées extrémistes selon les critères établis par les services de sécurité.
Il appelle à examiner de près certains réseaux actifs au sein d'institutions publiques, mentionnant notamment le CIIB, qu’il soupçonne de proximité idéologique avec la mouvance islamiste.