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Vu du ciel, le terrain de football est méconnaissable. Depuis dimanche, près d’une centaine de caravanes se sont installées, transformant la pelouse en air de stationnement. Ce mardi matin, les familles s’affairent, c’est l’heure du grand nettoyage. Eric est ici pour une semaine. « Si on nous avait proposé quelque chose d’autre, on ne serait pas sur le terrain de football. Mais comme on ne nous a rien proposé, on a occupé le terrain de football », explique-t-il.
Un arrêt temporaire qui provoque l’étonnement. Personne à la commune n’avait été prévenu de cette arrivée soudaine. Le bourgmestre de la commune du Brabant wallon est déterminé. « Comme je l’ai indiqué, je déplore que le responsable du groupe ne m’ait pas téléphoné, n’ait pas prévenu la commune de leur arrivée. Il est clair que nous aurons pu organiser ça tout à fait différemment », assure Paul Vandeleene, bourgmestre de Grez-Doiceau.
J’ai demandé que toutes les activités puissent encore se dérouler
Depuis trois jours, les réunions s’enchaînent. Comment organiser les entraînements, matchs et tournois de football à venir, avec un gazon transformé en parking géant ? Le contexte est sensible, mais la commune parvient à s’adapter. « Nous avons convenu et j’ai demandé que toutes les activités puissent encore se dérouler, que ce soient les entraînements, les réunions avec les parents de fin de saison, ainsi que les tournois des 14 et 21 juin », insiste Paul Vandeleene.
Selon nos informations, une grande partie des caravanes devraient être parties le week-end prochain. En attendant, la commune de Grez-Doiceau leur cherche activement un autre terrain.
