Partager:
Plusieurs Belges arrêtés ou expulsés en Égypte lors de la Marche globale vers Gaza. Bruxelles suit la situation de près, mais rappelle que cette zone reste à haut risque et déconseille formellement tout déplacement.
Plusieurs dizaines de Belges « ont fait l’objet d’arrestations et/ou de déportations dans le cadre d’une éventuelle participation à ladite Marche globale sur Gaza », indiquent vendredi soir les Affaires étrangères belges. Le nombre exact de participants belges à cette manifestation, bloquée en Égypte, n’est cependant pas connu.
Cette marche globale réunit quelque 4.000 manifestants d’une cinquantaine de pays selon les organisateurs, et comptait traverser en bus le Sinaï, une région désertique sous haute surveillance militaire, pour rallier la ville d’Arish, à plus de 350 km à l’est du Caire, puis marcher sur les 50 derniers kilomètres jusqu’à la partie égyptienne de Rafah.
Le SPF suit la situation de «très près»
Le convoi a été arrêté à environ 45 km à l’est du Caire, en Égypte. Le SPF Affaires étrangères, ensemble avec l’ambassade de Belgique au Caire, suit « de très près » la situation, en coordination avec les autres ambassades de pays de l’UE et la Délégation de l’UE. « Nous sommes en contact étroit avec les autorités égyptiennes à ce sujet, afin d’apporter à nos compatriotes l’aide nécessaire », indique le SPF.
« Nous avons connaissance de plusieurs dizaines de Belges qui ont fait l’objet d’arrestations et/ou de déportations », précise un porte-parole. Néanmoins, « nous ne disposons pas d’informations exactes concernant le nombre de participants belges à ladite marche reliant Le Caire à Gaza. Nous n’avons vue que sur les compatriotes qui nous ont contactés à ce sujet. »
« La Belgique condamne le blocage de l’aide par Israël, appelle à un cessez-le-feu et la libération des otages, et déploie un maximum de moyens politiques et juridiques ainsi que matériels pour venir en aide aux populations civiles et pour veiller à ce que toutes les parties respectent le droit international », ponctue le SPF.
La participation à la Marche globale comporte cependant « de très grands risques et les voyages vers la région concernée sont strictement déconseillés ».