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Un homme abuse de sa nièce de huit ans à Blankenberge: il n’écope que de prison avec sursis

Par RTL info avec Belga
Un homme de Blankenberge écope de 40 mois avec sursis pour viol et abus sexuels sur sa nièce de 8 ans. Malgré la gravité des faits, dont des antécédents, la justice a tenu compte de la lenteur de l’enquête et de son suivi psychologique.

Le juge pénal de Bruges a condamné un homme de 40 ans de Blankenberge à 40 mois de prison avec sursis pour viol, agression sexuelle, incitation à la fornication et possession d’images de maltraitance sur enfant. L’accusé a été confondu avec sa nièce de huit ans, devant sa sœur de dix ans. Tout a commencé lorsque la mère des filles est allée voir la police fin décembre 2018. Ses enfants sont restés à l’internat et ont passé les week-ends alternativement avec leur mère et leur père. Pendant ses week-ends, ils étaient auprès du frère de la maman, à Blankenberge, parce qu’il y avait plus d’espace. Cependant, son ex-partenaire a entendu une conversation téléphonique à caractère sexuel entre sa fille de huit ans et cet homme.

La victime et sa sœur alors âgée de dix ans ont confirmé que l’accusé avait eu de telles conversations plus souvent pendant un mois. Il leur a aussi envoyé des images de son sexe. Lors d’un jeu de « action ou vérité », il a même pénétré la fille de huit ans avec ses doigts. Dans son interrogatoire, la victime a déclaré qu’il y avait aussi eu des abus sexuels oraux. V. semblait également avoir une photo de ses organes génitaux.

De 2007 à 2009, il aurait également eu des mauvais comportements à Maasmechelen avec deux enfants âgés de cinq à dix ans. La petit fille a déclaré que V. se satisfaisait en regardant du porno en leur présence.

L’accusé a avoué avoir échangé des photos sexuelles avec sa nièce, bien qu’il ait affirmé qu’elle avait pris l’initiative. Cependant, la défense a réussi à faire valoir que l’enquête avait pris inutilement longtemps et que l’accusé était suivi psychologiquement depuis plusieurs années. Dans ces circonstances, il a été condamné à 40 mois d’emprisonnement avec sursis.

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